vendredi 21 février 2014



L'envers des jours de Bruno Descamps


« J’ai cette manie de marcher sur les traces du passé, de revenir dans des lieux qui me rappellent ma jeunesse ou dans des endroits que nous fréquentions parfois et que je sais chargés de ta présence. Parfois, il me semble que tu pourrais apparaître à mes côtés pour reprendre le fil d’une conversation interrompue il y a longtemps. Oui, parfois, il me semble que tu pourrais être là, près de moi, tellement près que je pourrais ressentir sur mon visage le souffle de tes mots.  »
L’être humain magnifie toujours celui ou celle qu’il a perdu. Une histoire inachevée est sublimée… mais peut-on réellement retrouver à l’identique, des années plus tard, l’être aimé ? Entre l’amour et le désamour, le fil est si ténu... Ce sont les choses de la vie...
Après D’où vient Angela Küber et Les mots de nos rêves, Bruno Descamps signe ici son troisième roman.

Contre Courant de Paule Buteau et Gilles Warembourg


Récit Historique (témoignage).
« Je m’appelle Paule Suzanne Laurence Buteau, née à Paris en 1925, Lilloise à compter de 1936, puis, en 1939 emportée dans le maelström de la Seconde Guerre mondiale. Voici mon histoire. »
Paule Buteau nous livre un voyage imprévisible, décalé à maints égards et qui éclaire d’un jour singulier la période trouble des années 40. Ce récit d’une jeune Française rêvant d’émancipation nous plonge dans le brasier de l’Europe du vingtième siècle. Il nous conduit du Morvan à Hambourg. De Lille à Nevers.
Si ce texte comporte des épisodes très difficiles, il est aussi traversé de moments éclatant de lumière, et d’un humour irréductible et plein d’espoir.
Auteur de huit romans, Gilles Warembourg lui prête ici sa plume, respectueux des faits qui, on le sait, dépassent parfois la fiction.

Les points de vue des auteurs :
« Sous couvert de Résistance, des atrocités ont été commises par des opportunistes peu soucieux de combattre, sinon pour satisfaire leurs pulsions violentes et mauvaises. Pendant l’Occupation, comme à la Libération, de nombreux actes criminels ont été commis sans témoins et n’ont jamais été désavoués. Pour ma part, j’ai eu (et ai encore) des amis, membres éminents de la Résistance qui m’ont apporté dans ces moments difficiles une aide précieuse et sans restriction quelles que soient leurs opinions politiques ou leur confession religieuse. Pour eux et pour tous ceux qui se sont battus avec courage, je dénonce les assimilations entre Résistance et banditisme. » Paule Buteau
« Ce texte n’expose que des faits réels. Ces aventures sont ici relatées par celle qui les a vécues. Sous son contrôle, et dans le respect de son récit, je n’ai pas eu à engager d'éléments romanesques, car l’imaginaire n’avait rien à apporter aux faits. Seuls, certains patronymes ont été modifiés. Les rappels du contexte général permettent de mieux suivre les intersections permanentes entre l’histoire de la narratrice et la Grande Histoire. Tout ce qui suit est donc conforme au récit des péripéties vécues par Paule Buteau pendant la Seconde Guerre mondiale. » Gilles Warembourg